SC 8.5/10
Pays: France, Allemagne de l'Ouest
Acteurs et actrices: Pénélope Palmer
Revue: Klaus Kinski a fait beaucoup de choses étranges à l'écran, mais il n'a peut-être jamais été souriant alors que son visage était fouetté avec des jupons colorés ou qu'il s'était occupé d'une vache constipée. Ce sont des moments mémorables de ''La Femme Enfant'' de Raphaele Billetdoux, un film qui est autrement du côté terne. Il dépeint une histoire d'amour à moitié formée entre une jeune fille française de 11 ans et un paysan jardinier muet d'âge moyen. Et il suit un schéma prévisible, même s'il met nettement l'accent sur l'étrange. ''La Femme Enfant'', qui s'ouvre aujourd'hui au Lincoln Plaza, se déroule principalement au chalet de Marcel (M. Kinski), ce qui contraste fortement avec les quartiers ternes que la jeune Elizabeth (Penelope Palmer) partage avec ses parents. Les parents, qui tiennent un salon de beauté dans une petite ville, passent leurs repas en silence dans une cuisine morne, tandis que la maison de Marcel est remplie de merveilles domestiques. Il garde un lapin de compagnie, accroche des bouquets d'herbes au plafond, tricote secrètement - il fabrique un pull pour Elizabeth - et fait tout simplement des merveilles avec des fougères en pot. Ensemble, Marcel et Elizabeth jouissent du genre d'innocence possible uniquement dans les films, en particulier dans les films français. Ils s'allongent ensemble et se caressent doucement. Ils jouent à des jeux, comme lorsqu'Elizabeth saute sur la table et fait semblant de nourrir des poulets de basse-cour imaginaires. Marcel dessine à Elizabeth un bain à l'ancienne, faisant bouillir l'eau sur son poêle et la brossant de branches (vraisemblablement) aromatiques. Ils se blottissent dans un canard aveugle, qui est entouré d'un bel étang et relié au monde par un minuscule isthme et une porte fragile. Des décors comme celui-ci fournissent des images trop justes de l'amour primitif et isolé des personnages. Un jour, à l'école, Elizabeth est obligée de réciter ''La Lorelei'' de Heine. ''Cette merveilleuse jeune femme est la cause de la chute de cet homme'', annonce le professeur en expliquant le poème. '' Elle l'envoie à sa perte. '' Elizabeth est bouleversée par cela, tout comme le spectateur conscient de présage peut également l'être. Effectivement, le conte se dirige alors inexorablement vers la tragédie. Mlle Billetdoux, une jeune romancière française, a écrit et réalisé le film dans un style aussi incomplet que l'histoire d'amour elle-même, n'exprimant jamais pleinement ce qu'elle veut suggérer à travers cette relation mystérieuse, et s'attardant un peu trop sur les ambiguïtés inhérentes à l'histoire. . Lorsque le film est saisissant, il fonctionne plus pleinement sur le plan visuel que tout autre. On sent bien la petite ville dans laquelle se déroule l'histoire et l'ambiance campagnarde dans laquelle le jardinier accomplit ses devoirs simples et terre à terre. Parfois, comme dans la scène de la vache, ce point est poussé un peu trop loin. - Janet Maslin, nytimes.com
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